Hier, je me suis forcée à écrire
Hier, je me suis forcée à écrire.
Ça fait mal, là, au cœur du ventre, au fond du cœur, sans savoir pourquoi.
On se déçoit parce qu’on trouve qu’on n’avance pas assez vite, qu’on ne travaille pas assez alors qu’on passe 8 h environ au boulot par jour, qu’on s’y met le samedi et aussi le dimanche, qu’on s’enferme en se forçant à oublier ses proches pour se concentrer sur la tâche (les tâches!!) à accomplir, qu’on évite de sortir en semaine, ou même le weekend pour ne pas se fatiguer et pouvoir reprendre le boulot le lendemain matin, savoir se lever à l’heure. On s’épuise à des tâches multiples qui doivent nous aider à avancer, progresser.
Je ne sais pas pourquoi, dans ces cas-là, on a envie de se réfugier au fond de son lit, de ne plus en sortir, de passer la journée à lire, à fuir, s’évader au lieu de prendre les problèmes à bras-le-corps et de sauter dans le grand bain.
Je ne sais pas si c’est ce qu’on appelle l’angoisse de la page blanche, celle qui me dévore et me freine, celle qui m’empêche de prendre mon crayon, d’écrire, de crayonner, de dessiner ou si c’est juste une saturation d’avoir trop travailler pendant plusieurs jours d’affiler sans appuyer vraiment sur le bouton « pause ».
Il paraît que parfois, il faut se forcer pour que l’écriture sorte. Alors j’ai écrit, et même si ce n’était pas ce que je voulais, ça m’a fait du bien…
J’avais prévu d’écrire un article sur le CIA, le Centre de l’Imaginaire Arthurien et leur jolie expo sur Excalibur…
Mais ce sera pour une autre fois, demain peut-être, si la page blanche ne me dévore pas.