Hier, je me suis remise à écrire
Bon avant tout, ce n’était pas hier au sens strict, évidemment. C’était plutôt en décembre 2…
Après une séance d’évaluation de la personnalité (merci G. ^_^) pour l’efficacité du développement l’entreprise dans laquelle je suis salariée, j’ai compris que je n’avais plus le temps d’attendre, plus le temps de tergiverser, plus le temps de me mettre moi, en tant qu’individu, de côté. Je devais donc prendre en main ma vie et surtout ma vie créative.
On nous dit souvent que la vie passe vite et, même si c’est un poncif, c’est la réalité, mais la vie passe d’autant plus vite quand on s’oublie, et elle passe mal. Elle reste coincée au fond de la gorge et nous étouffe.
L’erreur à éviter : s’oublier
Alors, mettre de côté une passion pour « quand j’aurais plus de temps », ça ne marche pas, déjà, et en plus, ça dévore de l’intérieur et ça crée des angoisses. Et puis, c’est bien connu, la création engendre la création, alors pour ne plus avoir d’angoisse de la page blanche, quel que soit le domaine créatif, il fallait juste que je lâche prise et me lance, en somme, que je me jette à l’eau. Mais là, on était encore au mois de septembre, et je pleurais de ne pas savoir quand m’y remettre, comment m’y remettre et, surtout, par quel bout prendre mon histoire – L’Enfant-Double. Je savais seulement que je devais m’y mettre. Il m’a fallu un vrai coaching (merci V. ^_^) pour débloquer mes réserves, exploser mon angoisse de la page blanche et, surtout, celle de l’échec. En quelques séances, j’ai appris à prendre du recul sur mes émotions et à reprendre confiance en moi – confiance perdue à cause de la maladie surtout, mais ce n’est pas le sujet ici.
À partir de là, pendant les congés de Noël, je me suis dit qu’il fallait que je trouve une solution pour me motiver. Je savais, par les retours que j’avais eu sur mes écrits, que mon univers plaisait à certains de mes amis qui en redemandait, mais je me voyais mal envoyer chaque chapitre écrit à chacun d’entre eux. Alors, je me suis demandé si je ne les partagerai pas sur un site que je concevrais. Mais là encore, tout ce travail de création et conception, si j’avais envie de le faire coïncider avec mon univers, me prendrait énormément de temps. Ce projet de site est toujours dans un coin de ma tête et il sortira un jour, lorsque j’aurais du temps.
Parler, discuter, partager son projet pour trouver des solutions
Alors je devais trouver une solution pour simplement partager mes écrits avec des lecteurs et avant tout mes proches. Une solution s’est imposé à moi après avoir vu que Nine Gorman, Booktubeuse et autrice l’utilisait, comme d’autres auteurs connus, ou moins connu, pour tester leurs écrits. Mais c’est surtout après avoir eu une discussion avec Maud Poupa, correctrice, rédactrice et autrice, mais aussi conceptrice du jeu Raconte ton conte dont l’illustrateur n’est autre que Lawrence Rasson, que j’ai pris ma décision, je posterai mes écrits sur le site WattPad.
Je savais que ce partage m’aiderait à me motiver et surtout à rester dans l’histoire plus longuement que pour deux ou trois semaines. Je pourrai partager facilement le lien, puis échanger avec les lecteurs qui me donneraient leurs avis. Et voilà, tadam : L’Enfant-Double et sur Wattpad.
Tout ce blabla pour dire et répéter ce poncif : on n’a qu’une seule vie, fonce !
À demain pour de nouvelles aventures.